Acheter une cigarette électronique : le nouveau geste citoyen ?

Acheter une cigarette électronique vous semble probablement un geste anodin, une décision individualiste qui relève souvent d’un effet de mode et très rarement d’un véritable militantisme. En prenant un peu de recul, vous verrez, nous l’espérons, qu’il ne s’agit pas que de cela, et qu’acheter une cigarette électronique constitue, dans notre société actuelle, un véritable geste citoyen.

La fin d’un génocide

Acheter une cigarette électronique, c’est lutter contre le génocide lent et sûr du peuple européen. Vous en doutez ? Voyons ici la définition d’un génocide selon Wikipédia : « Un génocide est l'extermination physique, intentionnelle, systématique et programmée d'un groupe ou d'une partie d'un groupe en raison de ses origines ethniques, religieuses ou sociales. » Quel rapport ? Et bien tout simplement parce que la cigarette tue. Énormément. Elle tue en moyenne un fumeur sur deux. Elle est responsable de 70 000 décès en France chaque an. En Europe en 2004, elle était déjà responsable de 20% des décès des adultes de plus de 30 ans. Pourquoi donc parler d’un génocide ? Parce que nos politiques tolèrent volontiers ce produit, pratiquement unanimement taxé dans l’UE et qui représente une manne financière considérable, protégée par l’un des lobbies les plus puissants de la planète : celui du tabac. Par ailleurs, alors que les seules politiques publiques proposées sont l’augmentation des taxes, la cigarette demeure un plaisir prisé par les classes les plus modestes de notre société : nous avons donc deux caractères approchant d’un génocide : le meurtre par omission de 200 000 européens par an, issus des classes sociales les plus modestes.

Pollution atmosphérique

Acheter une cigarette électronique, c’est un geste pour l’environnement. Et ce pour plusieurs raisons : 11 milliards de cigarettes sont grillées sur terre chaque jour. Le tabac est responsable de 5% de la déforestation mondiale. La fumée d’une seule cigarette pollue autant que 10 voitures diesel tournant au ralenti pendant 30 minutes. Vous avez dit effet de serre ? Les mégots de cigarettes (4,5 milliards sont jetés par terre chaque année) mettent près de 10 ans à se désagréger, peuvent se consumer pendant encore trois heures, et relâchent pendant ce temps dans la nature les 4000 substances chimiques qu’ils contiennent. Il faut également savoir que les mégots jetés dans la rue finissent pratiquement systématiquement dans nos rivières et donc dans nos océans, déjà si pollués et qui sont pourtant à l’origine de la vie sur terre. La cigarette électronique ne pollue pas… Sa fumée reste 12 secondes dans l’air avant de se dissiper. Pas besoin d’être Nicolas Hulot pour lutter pour l’environnement : acheter une cigarette électronique, c’est déjà un grand service rendu aux générations futures (c’est aussi se donner plus de chances de les rencontrer).

Amoindrir le pouvoir des lobbies

Dans une période trouble quant au devenir de la cigarette électronique, acheter une cigarette électronique, c’est une façon d’exercer, à son échelle une lutte pour les petits acteurs de marché et contre les lobbies qui influencent la commission européenne. Celle-ci est en effet fréquemment critiquée par ses détracteurs et ce pour une raison : son mode de nomination. Pour cause, elle n’est pas élue. Les membres de la commission européenne sont conséquemment soumis aux avances de puissants lobbies s’ils souhaitent conserver leur travail. Parmi ces lobbies se trouve celui de l’industrie du tabac qui a notamment réussi à exercer son pouvoir récemment, avec l’ébauche de réglementation émanant de la commission en décembre dernier. Ebauche qui fut rejetée par le parlement européen (qui est élu, lui) dans un premier temps, avant d’être votée après révision du texte. Ce lobby, qui rappelons-le, fait le commerce de la mort au même titre que les fabricants d’armement, espère bien voir l’herbe coupée sous les pieds des petits acteurs du marché de la cigarette électronique. Tout en rachetant en parallèle de nombreux acteurs du marché. CQFD. Acheter une cigarette électronique, c’est réduire peu à peu la surface financière et donc le pouvoir de ce lobby qui ne veut de bien à personne.

Moins de malades : moins de médicaments

Acheter une cigarette électronique, c’est bon pour le trou de la sécurité sociale. Sachant que la cigarette est responsable de 90% des cancers du poumon. En passant à la e-cig, vous préservez votre santé et celle de vos proches. Pour rappel la fumée expirée est plus toxique que la fumée inspirée. Moins de fumée, c’est potentiellement moins de cancers et donc moins de pertes pour l’état. Des gains qui pourraient être réinvestis dans la recherche, l’éducation… A ce jour, aucune étude statistiquement recevable n’a pu vérifier l’hypothèse selon laquelle la cigarette électronique serait néfaste pour l’organisme à long terme. Une seule chose a été prouvée par une récente étude pour le congrès américain : la cigarette électronique n’est pas un médicament contre le cancer. (Voir l’article en question) Une seule certitude demeure : la cigarette électronique est beaucoup moins néfaste que la cigarette tabac : demandez à votre médecin, pneumologue, pharmacien : même les plus sceptiques ne pourront vous contredire. En conclusion, acheter une cigarette électronique, pour toutes les raisons que vous venez de lire, c’est un geste citoyen. C’est une façon simple de préserver l’environnement : pour nos proches, pour la planète, pour notre pays, pour notre santé, pour les générations futures. Il s’agit ici de ne pas s’arrêter au simple effet de mode. La cigarette électronique est l’évolution moderne et logique de l’Art de fumer. La lutte pour la liberté de vapoter n’est pas un combat vain : elle implique des conséquences qui dépassent de loin la simple volonté individualiste d’arrêter de fumer. C’est un combat pour la liberté, pour la démocratie européenne, pour la santé des européens, pour l’emploi que ce secteur génère dans nos pays meurtris par la crise, pour l’environnement. Pour toutes ces raisons, nous, créateurs d’Artdefumer souhaitons nous faire le relais de l’action des associations européennes qui luttent aujourd’hui pour la préservation de notre droit de vapoter. Si vous souhaitez en savoir plus, intéressez-vous à l’AIDUCE : cette association française lutte en partenariat avec d’autres associations européennes pour que la réglementation européenne aille dans le sens des vapoteurs et non contre eux.
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