Après ces quelques jours de décryptage et de suivi sur les différentes études sur le sujet de l’e-cigarette, il serait bon de s’interroger sur le rôle des institutions au plus haut niveau. Notamment parce que celles-ci ne cessent de s’inviter dans le débat concernant les alternatives à la consommation de tabac classique, mais aussi parce que visiblement, elle font preuve d’un sérieux qui ferait pâlir de honte tout adulte responsable conscient des problèmes de santé publique.
La guerre déclarée au tabagisme apparaît véritablement comme une opération à géométrie variable. Et ce au plus haut niveau. Si nous nous intéressons un peu à la position de l’OMS par exemple (Organisation Mondiale pour la Santé), on constate deux choses. Premièrement les appels à la lutte contre le tabagisme sont toujours aussi nombreux. Deuxièmement, les propos tenus à l’encontre de la cigarette électronique sont ridicules, et non cohérents. L’OMS considère encore qu’il ne faut pas encourager le développement de la cigarette électronique, au nom du principe de précaution. Selon ses directeurs, il faudrait attendre qu’une étude prouve que la cigarette électronique ne pose aucun problème de santé avant de pouvoir l’encourager. Nous pourrions répondre deux choses à cette ineptie :
– Depuis quand un produit doit obtenir la certification qu’il ne peut pas et ne pourra jamais être dangereux avant d’être utilisé ? Si tel était le cas, il faudrait pour commencer revoir la position de l’OMS sur les OGM, dont rien ne prouve qu’ils ne soient pas néfastes pour l’homme. Or, en sus de cette incertitude, les effets néfastes des OGM sur la faune et la flore ont déjà pu être constatés, notamment au niveau de la biodiversité végétale qui s’amenuise là où l’on cultive des plantes génétiquement modifiées pour être super résistantes.
-Même si aucune étude n’a démontré que la cigarette électronique n’avait aucun effet néfaste (ce qui je le rappelle, n’est le cas d’aucun produit commercialisé), tout le corps scientifique s’accorde à dire qu’elle ne saurait être aussi dangereuse pour le fumeur que la cigarette classique. Pour être cohérent avec leur posture anti-tabac, les dirigeants de l’OMS devraient encourager le développement de la cigarette électronique.
Ces assertions pourraient paraître un peu faciles, puisqu’elles sont publiées sur un site qui vend des e-cigarettes, et qui cherche donc à défendre son affaire. Pourtant, il ne s’agit pas d’opinions personnelles, mais d’un état des lieux réel.
Quel est l’intérêt de commander un rapport d’expert si l’on ne tiens aucun compte des résultats ? En effet, l’OMS au cours du printemps 2013, avait demandé un rapport à l’OFT, l’office français de prévention du tabagisme, pour connaitre sa position sur l’e-cigarette avec l’état actuel des recherches scientifiques dans le domaine. Ce dernier, comme la plupart des hommes politiques sur le sujet, prend très peu de positions, et les experts ne se mouillent pas vraiment, ce qui parait logique vu l’état de la question. Cependant, les conclusions sur rapport sont sans appel : la cigarette électronique est moins dangereuse que la cigarette classique, et bien qu’il faille éviter qu’elle devienne un moyen d’entrée dans le monde du tabac, elle reste l’outil de sevrage le plus efficace qui soit. C’est donc dans cette mesure qu’il faut encourager son développement, certains médecins redoutent d’ailleurs l’interdiction d’utiliser les e-cigarettes dans les lieux publics car cela représenterait un frein à sa démocratisation.
L’OMS a malheureusement balayé les conclusions du rapport qu’elle avait elle-même commandé et affirme donc, sans l’ombre d’un doute, qu’il est préférable de limiter au maximum le développement de ce produit, en l’état. Lorsque l’on vous parlait de croisade contre la cigarette électronique, on ne vous mentait pas. Cette situation très grave, qui ne fait qu’encourager les marchands de tabac, se retrouve aussi dans le monde politique le plus pur.
Le monde politique américain s’est couvert de ridicule en janvier dernier, lors des Golden Globes, où l’on a assisté dans l’espace médiatique américain à un véritable tollé concernant la cigarette électronique. En effet, il est interdit de fumer lors du spectacle de la remise des prix, or plusieurs sénateurs américains, présents dans le public, se sont vus gravement attaqués car on les voyait vapoter lors de la remise des prix. Les bonnes consciences se sont enflammées, et ont rétorqué que c’était le fait de fumer qui était interdit lors de cet événement, qui est regardé notamment par des enfants. Donc pas de fumée du tout, qu’elle soit issue du tabac ou pas.
Evidemment le ridicule de cette affaire est simple à relever, surtout dans une situation aussi paradoxale. En effet, tout le monde sait que la puissance culturelle et tous les mythes visuels développés autour viennent du cinéma et du petit écran. C’est via le placement de produit que le cinéma américain à créer l’image d’un fumeur rebelle, héroïque, parfois cow-boy. Or jusqu’à maintenant, aucune loi particulière n’a été prise pour empêcher les cigarettes classiques d’être utilisées par des réalisateurs comme le gadget numéro 1 des héros en tout genre, du vilain garçon au grand cœur au très célèbre Columbo.
Et le Sénat d’interdire donc le vapotage dans les shows télévisuels. Peut-être faudrait-il mettre le doigt sur des problèmes bien plus graves, qui mette sérieusement en danger les consommateurs de vapote, comme par exemple la contrefaçon, dont vous pouvez voir les effets dans cette vidéo. Une norme européenne de qualité pour l’entrée en UE des produits est quelques choses que nous souhaitons pour le bien de nos clients, car l’attention que nous portons à nos fournisseurs, et les garanties que nous offrons ne sont pas les priorités de certains de nos concurrents. Nous ne pouvons appeler qu’à la plus grande prudence en ce qui concerne le choix de la boutique, et de vous orienter sur des e-liquides fabriqués en France, afin d’être en mesure de contacter les fabricants, si vous ne passez pas par une boutique de confiance.
Nous vous rappelons que s’il vous tient à cœur de protéger la vapote et les droits fondamentaux des vapoteurs, il existe des initiatives citoyennes qui ne demande que votre soutient, comme par exemple l’AIDUCE et l’ENVI.